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Soyons un peu plus intelligents la prochaine fois

Pierre Christiaens | Biographie

Delen: Verspreid de boodschap, niet het virus.

Le coronavirus semble décliner. Le retour à la vie normale s’annonce. Si tout se passe pour le mieux, nous pourrons même peut-être ranger définitivement nos masques. C’est donc le moment idéal pour analyser les effets bénéfiques et moins bénéfiques des nombreuses mesures que nous avons tous essayé de respecter. Petite rétrospective !

Les mesures imposées ont-elles effectivement contribué à réduire le nombre de décès ? Quel a été l’impact des fermetures complètes, des restrictions de capacité et des heures de fermeture adaptées ? Ces questions, nous nous les posons depuis un certain temps. Une analyse d’envergure réalisée par deux chercheurs américains de l’université de Yale a permis d’y apporter une réponse fondée.

Les restrictions ont-elles été plus bénéfiques que les fermetures ?

Tout comme en Belgique, l’horeca, les centres de fitness et les métiers de contact figuraient aux États-Unis parmi les secteurs ayant été soumis le plus longtemps à des mesures strictes. Les chercheurs souhaitaient mettre en lumière la différence entre une fermeture complète et une restriction de capacité dans ces secteurs… Ils ont donc examiné les chiffres des mois de mars à décembre 2020 inclus et comparé dans ce cadre plusieurs États américains qui avaient appliqué des mesures divergentes.

Le résultat ? Pour ce qui est des métiers de contact, les chiffres ont démontré que ni les fermetures, ni les restrictions n’avaient résulté en une amélioration notable. La fermeture des centres de fitness a, quant à elle, bel et bien résulté en une baisse du nombre de décès… Par contre, dans l’horeca, une tout autre tendance s’est dessinée puisqu’une fermeture complète a permis de réduire le nombre des décès de 32 %, alors que les restrictions de capacité dans les restaurants et l’ouverture des cafés limitée aux seules terrasses ont, quant à elles, résulté en une baisse de 41 %.

La prudence reste de mise

Les mesures imposées dans le secteur de l’horeca aux États-Unis n’ont donc pas eu l’effet escompté. La baisse des décès n’a donc pas été la plus prononcée en cas de fermeture, mais bien grâce à des mesures restrictives. Un pari perdu, en quelque sorte. Des mesures restrictives mûrement réfléchies auraient pu réduire le nombre de décès de manière plus prononcée… Ajoutons à cela les dommages économiques incalculables et nous savons quel aurait été le choix le plus judicieux.

En Belgique aussi, l’on aurait pu s’y prendre autrement. Bien sûr, nous arrêter à ce que nous aurions dû faire ne nous rapporte rien aujourd’hui. Par contre, cette étude peut générer un bénéfice net pour l’avenir… Du moins, si nous prenons en compte ces chiffres dans la gestion politique des prochains mois. Cette pandémie fera peut-être encore quelques vagues. Nous pourrions nous voir confrontés à une autre pandémie à l’avenir. Dans les deux cas, sachons nous montrer un peu plus intelligents et, gardant à l’esprit cette étude américaine, réfléchissons bien avant de fermer le secteur de l’horeca. Les restrictions pourraient nous permettre de réduire davantage le nombre de décès tout en préservant mieux notre secteur. L’être humain et l’entrepreneur que nous sommes, plaident en faveur de cette option.

Delen: Verspreid de boodschap, niet het virus.

Pierre Christiaens
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